Un collectif au service d’un territoire pour y développer un système alimentaire local, durable et respectueux de l’environnement, impliquant l’ensemble des acteurs de la filière, dans le cadre d’une économie solidaire, locale et inclusive.
Nos missions
Le collectif Créalim regroupe et représente les ceintures et réseaux alimentaires et vise à :
Soutenir ses membres
- Réaliser un travail de représentation et de plaidoyer.
- Assurer une veille économique, politique et médiatique.
- Professionnaliser leur fonctionnement et assurer leur visibilité.
Assurer la coordination du travail de ses membres
- Faciliter l’échange et la rencontre entre les ceintures et réseaux.
- Fédérer et impulser une série d’initiatives communes pour favoriser la transition du système alimentaire à l’échelle régionale.
- Gérer le cadre de collaboration avec les acteurs régionaux de l'accompagnement, de la formation et de l'animation territoriale.
Mutualiser les outils, méthodologies et services
afin de réduire les coûts de fonctionnement, et de gagner en organisation et efficience.
Capitaliser les expériences
et les expertises de ses membres et les valoriser via des publications, ou offres de services.
L’émergence d’une société globalisée a entraîné de nombreux dysfonctionnements sociaux, économiques, environnementaux et climatiques. L’objectif global visé par les réseaux et ceintures alimentaires est de contribuer à la transition vers l’émergence de territoires résilients développant un système alimentaire local et durable.
Cela implique que nous adoptions une attitude visionnaire, permettant d’anticiper et de surmonter les crises actuelles et à venir.
Nous devons connaître les sources de vulnérabilité et les potentialités des régions, des filières et des acteurs dans lesquelles nous rayonnons. En nous appuyant sur les forces en présence ou en stimulant la création des chaînons manquants, nous pourrons ainsi répondre aux besoins et enjeux les plus importants.
Quel que soit l’endroit où nous nous situons, nous mobilisons les acteurs de la chaîne alimentaire des producteurs aux consommateurs, en passant par les transformateurs et les distributeurs. C’est en rassemblant l’ensemble des forces vives, qu’elles soient publiques ou privées, en tissant des liens avec les associations, avec le secteur de la formation et avec les entreprises, que nous arriverons à co-construire un écosystème territorial résilient.
Nous sommes convaincus qu’aucune structure (ou acteur) ne peut travailler seule pour prendre en charge efficacement les enjeux de l’alimentation durable. Pourtant, chacune porte en elle une partie de la solution. Nous soutenons que la coopération (perçue ici comme l’intégration des marges de manœuvre et des compétences de chacun) permet de proposer des réponses collectives pour nos territoires.
Ce qui nous rassemble également, ce sont les valeurs de l’économie sociale et solidaire. Autrement dit, nous militons notamment pour des prix justes et équitables qui soient à la fois rémunérateurs pour les producteurs et accessibles au plus grand nombre. Les balises que nous nous sommes fixées respectent un plancher social et un plafond environnemental. L’emploi que nous soutenons, voire que nous créons au travers de nos projets, doit être décent et non délocalisable.
L’inclusion est d’ailleurs un leitmotiv qui dépasse le sens strict de l’économie. C’est l’ensemble des franges de notre société qu’il s’agit d’inviter à mettre en œuvre des dynamiques collectives-coopératives. Pour y arriver, nous sommes persuadés qu’il faut favoriser l’ouverture, être inspirants et communiquer des messages qui peuvent atteindre tout le monde.
Le mode de gouvernance qui constitue notre socle commun est celui de la dynamique participative et de la coopération. Les décisions que nous prenons sont le fruit d’une large concertation. Aux antipodes de la concurrence, nous privilégions le partenariat. Au système hiérarchique pyramidal, nous préférons l’horizontalité et la codécision. Plutôt que de conserver le savoir, garant du pouvoir, nous pensons que l’interconnaissance et le partage des savoirs émancipent et régénèrent notre démocratie. Les relations que nous entretenons reposent sur la confiance. Nous agissons en toute transparence les uns vis-à-vis des autres et de la façon la plus cohérente quand bien même nous nous adressons à des pouvoirs subsidiants, au grand public ou à l’ensemble de nos partenaires.
Nos valeurs
Nos membres
La ceinture aliment-terre liégeoise (CATL)
Née en 2013, la Ceinture Aliment-Terre Liégeoise fédère largement via le CPA de Liège Métropöle, structure les filières via le Pôle Circuit Court liégeois, organise le festival Nourrir Liège, offre des services aux professionnels via le projet Arlette, et réalise de nombreuses publications.
Le réseau aliment-terre de l’arrondissement de Verviers (RATaV)
Depuis 2017, le RATaV vise à inciter, encadrer et accompagner la relocalisation d’un système alimentaire sur le territoire des 20 communes francophones de l’arrondissement de Verviers et au profit de ses 210.000 habitants.
La ceinture alimentaire namuroise (CAN)
Dès 2019, et sous statut d’ASBL depuis 2023, la CAN assume dans l’arrondissement administratif de Namur la mission d’ensemblier territorial pour une meilleure résilience alimentaire. Elle fédère les acteurs locaux, du producteur au consommateur, dynamise les filières et participe autant que faire se peut aux événements de la transition vers un modèle agro-alimentaire durable.
Les bretelles alimentaire du Luxembourg (BAL)
Couvrant les 44 communes de la province du Luxembourg, les bretelles alimentaires luxembourgeoises ambitionnent de structurer le circuit court alimentaire à l’échelle du territoire. Leurs missions sont d’animer et de faire réseau entre les différents maillons de la chaîne, en agissant sur plusieurs volets : organisation et structuration de la production, renforcement de l’approvisionnement et de la logistique, collaboration avec les acteurs de la distribution, augmentation des parts de marchés grâce à des actions de sensibilisation et d’accompagnement des cuisines de collectivités.